Moi je le sais : j’en viens, je pleure encor, Le front vibrant de ses feux, de ses charmes, Le coeur brisĂ© de son dernier accord ! Oui, la jeunesse est le pays des larmes. Moi je le sais : j’en viens, je pleure encor ! Lorsqu’on finit d’ĂȘtre jeune, on s’arrĂȘte : À tant de jours on veut reprendre un jour ; LaCour a nommĂ© des administrateurs en charge de la liquidation de IIC et de ses assurances.) Une perte sĂšche pour moi de 373,50€. Le 02/09/2010, CARGLASS m'envois un courrier avec une facture pour leur prestation du 24/06/2010 « remplacement pare brise » d'un montant de 698,88€, car Ines est dans l'incapacitĂ© de payer leur facture. Jeme souviens de ma rĂ©action lorsqu’on m’avait appris le dĂ©cĂšs de cette femme. Je ne pouvais pas croire qu’une telle violence soit encore possible de nos jours. Je m’en veux d’avoir eu cette rĂ©action qui s’apparente au dĂ©ni. C’est peut-ĂȘtre pour cela que la situation continue: trop de gens feignent la violence familiale et conjugale qui peut mener jusqu’à la mort Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd Hỗ Trợ Nợ Xáș„u. Que se passe-t-il si vous recevez une amende avec voiture de location ? Quels sont vos droits et les recours possibles ? Carigami rĂ©pond Ă  ces questions pour que vous puissiez faire face si la situation venait Ă  se d’une location de voiture, qui reçoit l’amende et que se passe-t-il ?Voici quelques exemples d’infraction liste non exhaustive pouvant entraĂźner une amende Infraction du code de la routeNon-respect de la limitation de vitesseStationnement non autorisĂ©Ticket de stationnement non payĂ©C’est le loueur de la voiture qui est informĂ© en premier de l’amende. En effet, puisque le vĂ©hicule est immatriculĂ© Ă  son nom, c’est lui qui reçoit le procĂšs-verbal et qui doit en rĂ©pondre vis-Ă -vis de la loueur, non responsable, dĂ©nonce » le conducteur du vĂ©hicule alors enregistrĂ© lors de l’infraction. Le conducteur principal enregistrĂ© sur le contrat de location recevra donc l’amende. Peu importe si un conducteur additionnel Ă©tait enregistrĂ© sur le contrat de location. Le conducteur principal, c’est-Ă -dire le locataire du vĂ©hicule, engage sa responsabilitĂ© pĂ©cuniaire, en signant le contrat de location⚠ À retenir Le conducteur enregistrĂ© reçoit chez lui l’amende pour l’infraction. ⚠Conseil CarigamiLors d’une location de voiture en France, vous pouvez aussi perdre vos points de permis. Le permis de conduire français est constituĂ© de 12 points, que l’on peut perdre en plus en moins grand nombre suivant l’infraction. Il est donc important de vĂ©rifier son nombre actuel de points et de faire des stages de rattrapage » pour en rĂ©cupĂ©rer au possible d’une amende avec voiture de location ?Le conducteur principal doit dans tous les cas rĂ©gler l’amende. Cela n’importe pas s’il ne conduisait pas le vĂ©hicule au moment de l’infraction. Mais il est possible de sauver des points. Nous vous expliquons comment Si c’est le conducteur additionnel qui conduisait lorsque l’infraction a Ă©tĂ© commise, il est possible de le dĂ©noncer Ă  votre tour. Il doit ĂȘtre inscrit sur le contrat de location pour que les assurances soient toujours valables. Soyez donc prudent si vous dĂ©cidez de dĂ©noncer un conducteur non enregistrĂ© vous pensez qu’il n’est pas possible de reconnaĂźtre la personne qui conduisait au moment de l’infraction, il est envisageable de demander une photographie prise par le radar mobile ou fixe par exemple. Le plus souvent, ce sont les plaques d’immatriculation qui sont flashĂ©es, et non le conducteur. Soyez tout de mĂȘme trĂšs prudent, car si la photographie prouve que vous Ă©tiez bien au volant, vous aurez perdu du temps et des points. S’il n’est pas possible d’identifier le conducteur, vos points seront existe une exception pour expliquer un excĂšs de vitesse soudain le cas de force majeur. Les cas de force majeur peuvent ĂȘtre un vol ou un accouchement par exemple. Il faut cependant prouver au moyen de documents Ă©crits que le conducteur a dĂ» accĂ©lĂ©rer dans cette situation particuliĂšre.⚠ À retenir Rares sont les cas oĂč vous pourrez Ă©viter de rĂ©gler l’amende. Par ailleurs, le loueur vous demandera de rĂ©gler des frais de traitement de l’amende. Pour Ă©conomiser, respectez le code de la route ! ⚠RĂ©gler une amende avec voiture de location Ă  l’étranger ?Le processus constatĂ© Ă  l’étranger pour une amende avec voiture de location est similaire. La diffĂ©rence est que le loueur, dĂšs lors qu’il reçoit l’amende, peut dĂ©biter la carte de crĂ©dit du client pour rĂ©gler le montant de la client peut aussi recevoir la contravention par la poste. Mais cela ne vaut que si le pays a intĂ©grĂ© une directive europĂ©enne dans sa lĂ©gislation nationale ou conclu un accord bilatĂ©ral avec la France pour la transmission des avez des questions Ă  ce sujet ? N’hĂ©sitez pas Ă  laisser Ă  commentaire, nous y rĂ©pondrons ! Et surtout, restez prudent sur la route ! De Marie Ă  Mme GuĂ©rin. 9 aoĂ»t 1877. 9 aoĂ»t 1877 Ma chĂšre tante, Depuis votre dĂ©part, maman souffre de plus en plus, tous les jours ce sont de nouvelles souffrances depuis deux ou trois jours. Elle se plaint constamment du mal de cƓur. Elle passe de trĂšs mauvaises nuits et cela fend le cƓur de l’entendre gĂ©mir. Hier soir, elle souffrait tant qu’elle disait tout haut Oh! mon Dieu, vous voyez bien que mes forces m’abandonnent pour souffrir, ayez pitiĂ© de moi ! Puisqu’il faut que je reste lĂ  dans ce lit de douleur sans qu’on puisse me soulager, je vous en supplie ne m’abandonnez pas ! » Elle pleure quelquefois, elle nous regarde tous les uns aprĂšs les autres puis, elle nous dit Ah! mes pauvres enfants, je ne pourrai donc pas aller vous promener, moi qui voulais vous rendre si heureuses ! Ma Pauline Ă  qui je dĂ©sirais procurer tant de plaisir pendant les vacances. il faut donc que je la laisse lĂ , ou qu’elle sorte sans moi ! Mes petites filles si je pouvais aller avec vous, dites, que nous serions heureuses ! » Enfin notre pauvre petite MĂšre s’oublie tellement qu’elle n’est heureuse que lorsqu’elle nous voit parties. Pour lui faire plaisir, papa fait faire Ă  mes sƓurs des promenades en bateau. Mais quel charme peut-on trouver Ă  se promener lorsqu’on sait sa mĂšre si malade; Pauline n’y va qu’à contrecƓur. Pour moi, c’est un vĂ©ritable supplice, j’aime cent fois mieux rester Ă  la maison, les promenades que jaimais autrefois me paraissent si tristes Ă  prĂ©sent, la campagne me semble si dĂ©serte! La Fuie » ce chemin ombragĂ© que maman aimait tant et oĂč elle ne peut plus venir, Ă  prĂ©sent, me rappelle de tels souvenirs que je ne puis y aller sans Ă©prouver d’amĂšres tristesses en pensant qu’elle n’y reviendra peut-ĂȘtre plus jamais! Cette pensĂ©e me brise le cƓur et je rĂ©pĂšte ces vers de Lamartine Fleuves, rochers, forĂȘts, solitudes si chĂšres Un seul ĂȘtre vous manque et tout est dĂ©peuplĂ© » Oh ! oui tout est dĂ©jĂ  dĂ©peuplĂ© pour moi, Ă  prĂ©sent aucun plaisir ne m’est agrĂ©able. Maman a Ă©crit dimanche Ă  Mr l’abbĂ© Martignon et aux sƓurs de Lourdes et nous avons commencĂ© lundi la neuvaine qui doit se terminer Ă  l’Assomption. Je la fais avec une grande confiance. J’espĂšre que la Ste Vierge ne nous abandonnera pas et, si elle ne veut pas guĂ©rir maman, du moins qu’elle la soulage et diminue ses souffrances qui deviennent si grandes. Qui protĂšgera-t-elle si elle ne protĂšge pas maman qui est si bonne et si gĂ©nĂ©reuse ? Quand je pense que dimanche matin elle a voulu encore aller Ă  la premiĂšre messe parce que son cou lui paraissait moins malade et plus facile Ă  remuer. Et si vous saviez, ma tante, toute la peine que j’ai eue pour l’empĂȘcher de se lever. Si elle avait pu s’habiller, certainement elle l’aurait fait, mais comme c’était moi qu’il fallait attendre, j’ai fait exprĂšs d’ĂȘtre bien longtemps Ă  ma toilette pour qu’à la fin, il soit trop tard. Et j’ai Ă©tĂ© bien inspirĂ©e, car il faisait beaucoup de vent et je suis sĂ»re que maman en aurait Ă©tĂ© plus malade. Vendredi, elle est allĂ©e Ă  la messe de sept heures parce que c’était le premier vendredi du mois. Papa l’a conduite, car sans lui, elle n’aurait pu y aller. Elle nous a dit qu’en arrivant Ă  la messe, si elle n’avait pas eu quelqu’un pour lui pousser les portes de l’église, elle n’aurait jamais pu y entrer. Cela vous prouve, ma chĂšre tante, dans quel Ă©tat de faiblesse elle se trouve. Et vouloir aller Ă  la messe quand mĂȘme n’est-ce pas inconcevable ? Vraiment, si la Ste Vierge ne lui accorde pas quelque grĂące Ă  la fin de notre neuvaine, je serai bien Ă©tonnĂ©e. Vous m’avez dit, ma bonne tante, de vous donner des nouvelles de LĂ©onie lorsque je vous Ă©crirais. Je vous assure que c’est trĂšs embarrassant pour moi. Je ne voudrais pas toujours vous en donner de mauvaises et comment faire pour vous en donner de bonnes ?
Je ne sais comment m’y prendre avec cette pauvre enfant. Je l’embrasse, je lui dis que je l’aime afin de gagner son cƓur, je lui promets des rĂ©compenses si elle veut se corriger; surtout maintenant que maman ne peut plus s’occuper d’elle, je voudrais si bien qu’elle m’écoute ! Mais non, elle ne veut rien faire de ce que je lui dis. Souvent je me retiens de pleurer car j’ai deux si gros chagrins la maladie de maman et LĂ©onie, que mon courage m’échappe quelquefois. . . Maman est dĂ©solĂ©e comme jamais je ne l’ai vue au point qu’elle a pleurĂ© toute la journĂ©e de samedi Ă  cause de LĂ©onie. Elle se demande avec anxiĂ©tĂ© ce qu’elle deviendra et croit qu’il faudra la mettre en pension, que l’assujettissement Ă  une rĂšgle pourra seul l’assouplir. Elle m’a dit d’un ton si angoissĂ© que je ne l’oublierai jamais Qui s’occupera de cette pauvre enfant quand je ne serai plus lĂ , qui pourra lui prodiguer le dĂ©vouement d’une mĂšre ?. . . » je lui ai rĂ©pondu. O maman, ce sera moi je te le promets ! » Mais j’espĂšre bien plus en la protection de ma sainte maman que dans mes faibles efforts pour achever du haut du Ciel, de transformer ma pauvre petite sƓur. . . Je vous ai donnĂ© des nouvelles de tout le monde ma chĂšre tante, exceptĂ© de mes deux petites filles CĂ©line et ThĂ©rĂšse. Je veux pourtant vous en parler, j’ai de trop intĂ©ressantes choses Ă  vous dire. Il faut que je vous raconte la belle distribution de prix qui a eu lieu le lendemain de votre dĂ©part Ă  La Visitation Ste Marie d’Alençon » ! c’est ainsi que se nomme notre pensionnat! Je vous assure que c’était tout Ă  fait beau. J’avais ornĂ© ma chambre de guirlandes de pervenches entremĂȘlĂ©es de bouquets de roses. De distance en distance, des couronnes de fleurs Ă©taient suspendues. Un tapis couvrait le parquet et deux fauteuils attendaient les PrĂ©sidents de l’auguste cĂ©rĂ©monie M. et Mme Martin. Oui, ma tante, maman aussi Ă  voulu assister Ă  nos prix, Quel dommage que vous n’ayez pas Ă©tĂ© lĂ , vous auriez bien ri malgrĂ© le sĂ©rieux de la cĂ©rĂ©monie. Nos deux petites Ă©taient en blanc et il fallait voir avec quelles figures triomphantes elles arrivaient chercher leurs prix et leurs couronnes. C’étaient papa et maman qui distribuaient les rĂ©compenses et moi qui appelais mes Ă©lĂšves. J’avais quelquefois bien envie de rire de ma belle Distribution » et je retenais mon sĂ©rieux le mieux possible, surtout en prononçant le discours que Pauline et moi avions composĂ© la veille. Vous le voyez, ma chĂšre tante, cette petite fĂȘte nous a fait oublier un instant nos amĂšres prĂ©occupations. Pauvres enfants ! elles sont maintenant dans la joie, les vacances sont commencĂ©es, hĂ©las ! pourtant bien tristes vacances ! Ă  cause de notre chĂšre maman qui est si malade. 12 mai 2020 Souvent on nous demande, C’est quoi les bridgets exactement ?, Ă  quoi ça sert ? ». Aujourd’hui nous avons eu un nouvel exemple de le site a Ă©tĂ© créé et pourquoi il doit continuer. Tom aprĂšs avoir lu notre article sur la rupture douloureuse, a eu envie de se confier dans les commentaires. Il a pris le temps de raconter son histoire, avec des mots justes, touchants et son histoire nous a Ă©mue. C’est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de la publier afin que vous soyez nombreux Ă  la dĂ©couvrir et qu’elle vous touche autant que nous elle nous a touchĂ© De l’indiffĂ©rence quelque temps, puis on prend conscience du drame. La vĂ©ritĂ© apparaĂźt. Un Ă©norme vide. Je suis seul. Nos projets en commun s’effondrent, mes projets personnels perdent toute saveur. Il est tellement vrai ce schĂ©ma. Cinq ans de relation. Presque six. Puis elle dĂ©cide de s’en aller. Je comprends, et j’ai une grande part de responsabilitĂ©s ma grand-mĂšre, dont j’étais fort proche, dĂ©cĂšde en avril. SimultanĂ©ment, je perds ma fonction sociale je suis sans emploi, mais dans la famille, c’est moi qui m’occupais de la vieille dame de 84 ans dont j’ai toujours Ă©tĂ© le petit prĂ©fĂ©rĂ©, lui rendant souvent visite, faisant ses courses, l’emmenant en promenade, l’aidant au quotidien, lui permettant de vivre sa vieillesse dans la maison qui l’a vue naĂźtre, comme Ă  son souhait. Une belle mort elle est dĂ©cĂ©dĂ©e en faisant son jardin. Une atteinte cĂ©rĂ©brale, quelques heures d’inconscience, et hop, fini. Son jardin, c’était sa passion. Tout ça m’a rendu trĂšs dĂ©sagrĂ©able au cours des six derniers mois. Quand je ne m’énervais pas pour des conneries, je m’enfermais derriĂšre un masque d’une neutralitĂ© glaciale. Je n’arrivais plus Ă  exprimer d’amour, bien que je l’aime Ă©normĂ©ment. DĂ©jĂ  d’origine, je suis pas trĂšs dĂ©monstratif, mais là
 Et elle, en retour, sait combien je souffre et fait tout pour me soutenir. Elle m’aime tant qu’elle peut. Je comprends son dĂ©part aprĂšs 6 mois, elle n’en peut plus. D’abord deux mois de dĂ©ni. Deux mois d’une insensibilitĂ© crasseuse qui m’épatait moi-mĂȘme d’habitude, je suis fort sensible pour un mĂąle. Elle est partie dĂ©but septembre, nous sommes fin octobre. J’en arrivais Ă  croire, sidĂ©rĂ©, que j’allais m’en sortir sans mal
 Puis, un dĂ©clic. Un choc. Je m’en Ă©tais doutĂ© si souvent ! Et chaque fois, j’ai culpabilisĂ©, je me suis fait des reproches de mettre en doute la loyautĂ© de la personne sur laquelle je pensais pouvoir le plus compter sur cette terre, je me suis dit que j’étais jaloux parce qu’ils passent plus de temps ensemble que lui avec moi et elle avec moi rĂ©unis. Mais mardi soir, j’en ai la preuve. Sans la chercher, par hasard. Le film LĂ©gende d’Automne parle d’une histoire d’une femme amoureuse de deux frĂšres Elle sort avec mon frĂšre ! Faut dire qu’avant le dĂ©part de mon ex, il passait facilement une demi journĂ©e Ă  la maison plusieurs fois par semaine, partageant souvent notre table et nos longues soirĂ©es d’étĂ©, et que depuis son dĂ©part, je ne le vois plus que passer en coup de vent une fois toutes les semaines ou une semaine sur deux
 Il me l’explique en me disant qu’il n’a pas envie de m’écouter pleurer parce que de toute façon ce qui m’arrive c’est ma faute. Merci pour le soutien
 Il me faudra 10 heures de conversation avec elle pour lui faire lĂącher le morceau sur MSN. De 9h du soir Ă  11h du matin avec, de 3h30 Ă  7h30,un peu sommeil pour elle et 4h d’obsession pour moi l’évidence est sous mes yeux mais elle ne l’avoue pas. Je ne lui ai rien demandĂ© directement en ce qui concerne mon frĂšre avant cette pause. J’ai juste rassemblĂ© des morceaux Ă  coups de questions anodines, et demandĂ© si elle avait un copain, question qu’elle dĂ©tourne. Lui dĂ©nie il est passĂ© chez moi la veille en me souriant ! Pour finir, mercredi matin, je dĂ©balle les morceaux devant elle. AcculĂ©e Ă  l’évidence, mutisme et dĂ©tournement de conversation, puis des aveux, puis des justifications pour le fait de n’avoir rien dit. On voulait te prĂ©server, ne pas te faire de mal, tu souffres dĂ©jĂ  assez ainsi, je voulais pas foutre la merde entre vous deux, il t’aime vraiment, c’est arrivĂ© comme ça, on peut rien y faire, on n’a pas choisi
 » et autres. Mon c
, eeuh, mon oeil, oui ! Un ouragan de sentiments contradictoires pendant 24h. Quand ton frĂšre t’a trahi, sur qui peux-tu compter ? De l’amour se transforme en haine, une tradition de protection qui se mute en envie de meurtre. Ameuter tous mes amis, vite ! Faut qu’on me rassure, qu’on me calme je tremble de maniĂšre incontrĂŽlable, qu’on me donne des avis par rapport Ă  la situation ! J’ai l’impression de devenir fou, en fait je crois que je suis devenu fou l’espace de quelques heures. Faut qu’on me raccroche Ă  la rĂ©alitĂ©, vite ! Je vide ma carte de tĂ©lĂ©phone. J’ameute tout le monde. Je suis un peu rassurĂ©, ils trouvent tous ça anormal, crapuleux, une trahison inconcevable ! Et de fait, je me sens trahi. C’est le sentiment qui m’obsĂšde Ă  ce moment. De la haine aussi, mais toujours pas de tristesse, aucun sentiment vis-Ă -vis de mon ex que j’ai tant aimĂ©e. LĂ , j’ai l’occasion de faire abstraction de mon ex, me dire qu’elle m’a fait si mal que je ne pourrai plus l’aimer, jamais. Ce sera Ă  l’avenir comme si elle n’avait jamais existĂ© ! Je rassemble les morceaux tant bien que mal et je m’aperçois alors que le jeu de mon frĂšre date d’avant le dĂ©part de mon ex, que la confiance que j’ai placĂ©e en lui et sa situation de double confident » lui ont donnĂ©s toutes les armes pour me dĂ©truire. C’est lui qui a incitĂ© mon ex Ă  se sĂ©parer de moi. Pendant qu’elle lui donnait un coup de main pour le mĂ©nage de son appartement avec lequel il ne s’en sort pas
 Aaah, comme les mots bon’ et con’ se ressemblent ! C’est mon frĂšre que je hais. Mon frĂšre que j’ai tant protĂ©gĂ© et toujours justifiĂ©, mĂȘme dans les comportements qu’il a eus auparavant et qui ont pu me porter prĂ©judice. Je l’ai toujours justifiĂ©, et aux yeux des autres, et aux miens. En Ă©tant trĂšs large, parfois. Mais lĂ , pas moyen
 Les potes s’arrangent pour se succĂ©der Ă  la maison pour ne pas me laisser seul. C’est dĂ©jĂ  ça. puis il y a des gens qui veillent sur moi, ça fait du bien, c’est une forme d’amour. Une bonne cuite et quelques joints plus tard bonne idĂ©e ou pas, lĂ  n’est pas la question avec mon ami le plus proche, mercredi soir, le taxi me ramĂšne Ă  la maison. Je m’écroule dans le divan, aprĂšs la nuit sans sommeil de la veille, pour une nuit de mauvais sommeil, sans rĂȘves et avec des rĂ©veils frĂ©quents. J’en avais besoin, j’étais physiquement et nerveusement Ă©puisĂ©. Mais rien Ă  faire, t’as beau te bourrer la gueule la veille, faut se lever Ă  6h ta fille doit partir Ă  l’école. Mal au crùùùùùneeeuuuuuhhhh ! Puis, mon ex repasse chez moi comme prĂ©vu. ObligĂ© des papiers Ă  rĂ©gler. On ne termine pas 5 ans de vie commune comme une amourette de deux semaines, y a des choses pratiques Ă  clĂŽturer. J’en parle avec elle. Elle prĂ©tend avoir passĂ© la journĂ©e de la veille Ă  pleurer et s’énerver et avoir parlĂ© Ă  ses amis, et ĂȘtre revenue Ă  la rĂ©alitĂ©. Elle ne verra plus mon frĂšre, me dit-elle. Ca me fait un bien fou. Mais est-ce la vĂ©ritĂ© ? Et surtout, cela est-il important, puisqu’elle m’a quittĂ© ? Non l’important en ce qui me concerne, c’est cette Ă©vidence m’arrive sur la figure comme une immense claque que tu n’as pas vue venir. Tu l’aimes encore. Elle a eu beau te faire ça, en sachant la douleur que ça provoquerait chez toi, mĂȘme si elle le nie, mais malgrĂ© tout, tu es encore dingue d’elle. Ce soulagement te le prouve. Elle a beau te faire un joli coup bas juste lĂ  maintenant, tu en es toujours raide. Je suis HP, ça veut dire gros QI rien de glorieux, je suis logique et fort en maths, voilĂ  tout
, mais aussi plein d’autres choses. Je suis hypersensible. La musique peut me faire rire, Ă©clater de joie ou pleurer. LittĂ©ralement. Et lĂ , j’ai hyper-mal au coeur ! Je suis obsĂ©dĂ© par l’idĂ©e de mon amour perdu qui de plus se trouve devant moi, par cette impression que je sais connue de tous mais dont j’ai l’impression que personne ne peut la comprendre ou la ressentir comme moi. Cette impression profonde que je ne pourrai jamais ni la remplacer ni me sentir bien sans elle. Je m’effondre dans ses bras. Elle m’accepte. Une bonne idĂ©e ? Un bien fou sur le moment. Cela fait deux mois que je suis sans contact physique humain, et c’est mon amour qui m’ouvre les bras
 Mais je me rends compte de l’aspect Ă©phĂ©mĂšre de ce bonheur. Pire que la pire des drogues. Je suis au paradis. Mais j’ai conscience de la descente vers l’enfer qui va suivre. Et voilĂ  oĂč j’en suis. Elle doit repasser, puisqu’on a passĂ© plus de temps Ă  discuter de la situation qu’à faire ce qui Ă©tait Ă  faire. Et je crains ce moment. Ce matin, j’ai lu sur un forum que pleurer soulageait aussi. Et je m’aperçois que je n’ai plus personne auprĂšs de qui pleurer. S’il en restait ne fĂ»t-ce qu’un des trois
 Ma grand-mĂšre, qui m’a servi de maman, nous a quittĂ©s il y a 6 mois. J’en ai Ă  peine fini mon deuil, et c’est chez elle que j’aurais Ă©tĂ© me consoler au cours des 35 premiĂšres annĂ©es de ma vie, jusqu’à son dĂ©cĂšs si rĂ©cent encore ! En plus, je suis sans fonction sociale je viens de me redresser et recommencer Ă  chercher activement de l’emploi, mais jusque lĂ , rien encore. Mon frĂšre, par le passĂ© confident par excellence, m’a trahi. Et mon ex est partie. Ce sont les trois personnes devant lesquelles il m’arrivait de pleurer. On est vendredi matin. J’en suis lĂ . AprĂšs deux mois de dĂ©ni, je suis en train de chialer tout seul devant mon clavier, Ă  me dire qu’à part mon chien heureusement qu’elle est lĂ , on dira encore que les american staff sont mĂ©chants
, il n’y a plus personne pour me consoler de mon chagrin. Je suis un mec ça se fait pas d’aller pleurer chez ses potes. Faire la fĂȘte pour oublier, oui, mais pas aller pleurer. Du moins, pas par chez nous. Et j’ai une trĂšs mauvaise relation avec mes parents, qui de toute façon n’ont jamais acceptĂ© de voir couler une larme de mon visage. Et ce vendredi, je suis devant ce vide immense. J’ai perdu ma grand mĂšre, j’ai perdu mon frĂšre, j’ai perdu ma femme, j’ai perdu ma fonction sociale. Il n’y a rien devant moi. Et sur ce choc immense, il n’y a plus 
 personne pour me rĂ©conforter. Que ça fait mal ! Putain ! Combien je prĂ©fĂ©rerais souffrir physiquement ! Et que d’aprĂ©hension ! Elle va repasser la semaine prochaine. Dois-je encore l’aimer ? Dois-je essayer de reconstruire quelque chose avec elle ? Ma raison me dit que non, que la confiance est Ă©branlĂ©e, que plus rien ne sera jamais pareil. Mais mon amour tend Ă  la justifier et la pardonner. Et je ne sais pas si je parviendrai Ă  Ă©couter ma raison, si je pourrai m’empĂȘcher de tenter quelque chose Ă  nouveau. Elle m’aime encore, je l’ai ressenti quand elle est venue. Elle a plein d’attentions Ă  mon Ă©gard. Mais elle parle de se recaser comme si j’étais juste un ami, comme si moi ou un autre ce serait la mĂȘme chose. Veut-elle nier sa souffrance ? A ses yeux ? Aux miens ? Et si c’est elle qui vient vers moi, arriverais-je seulement Ă  la repousser ? J’en doute, ce qui apporte presque une rĂ©ponse. Parce que si on ajoute un rien d’hormones, si elle a le malheur de faire quoi que ce soit d’osĂ© ou qui laisserait penser Ă  une ouverture, je sais que je vais craquer. Et elle le sait aussi, je crois. Et pourquoi me parler de ses conquĂȘtes potentielles, de ce type sympa au boulot qui lui fait des avances qu’elle va peut-ĂȘtre accepter ? Parce qu’elle a dĂ©cidĂ© d’ĂȘtre honnĂȘte ? Pour me faire souffrir ? Pour se faire Ă  elle des illusions ? Pour se consoler elle-mĂȘme de son propre dĂ©part ? Tout le monde autour de moi me conseille de l’oublier dĂ©finitivement et de tout faire pour ne plus la voir du tout. Mais je l’aime, moi, bordel. Et je ne sais mĂȘme pas si c’est encore rĂ©ciproque. Quelqu’un a des trucs pour Ă©couter sa raison quand le coeur et les hormones s’en mĂȘlent ? Vos avis me feront plaisir. Mais surtout, il fallait que je m’exprime. DĂ©jĂ  ça m’a permis de structurer les choses. Merci de m’avoir lu, merci de me rĂ©pondre, merci de votre soutien. Un mot des bridgets, une citation
 Le grand Amour, c’est le jour oĂč l’on s’aperçoit que le seul ĂȘtre au monde qui peut vous consoler et celle qui vous a fait du mal.

je me brise lorsqu on me nomme